pêcheurs et améliorer les installations portuaires et les usines d’ap- prêtage. Les pêcheurs ont accès à des cours de formation dans leur métier et profitent d’intéressantes subventions qui leur permettent de moderniser leur équipement de pêche et même de construire de nouveaux bateaux. Depuis les années 40, la pêche s’est beaucoup diversifiée dans l’île. Le homard demeure toujours le principal produit de l’industrie mais le thon, le sébaste, le pétoncle et la plie sont devenus des espèces très profitables. En 1979, les principaux produits de la pêche sont ” : homard - _ $18 073 895 morue - 2 002 742 pétoncle - 817 082 sébaste - 787 835 huîtres - 762 517 merlu - 704 527 thon - 566 830 maquereau - 544 985 plie - 425 307 plie rouge - 256 613 hareng - 246 285 De nombreux pêcheurs s’adonnent aussi à la récolte d’algues marines, notamment la mousse d’Irlande. Cette industrie, amorcée dans l’île vers 1940!7, est aujourd’hui assez importante. La récolte de 1980 est évaluée à $2 688 903/'$. Une économie plus diversifiée Depuis les années 60 surtout, l’économie des communautés acadiennes s’est diversifiée. La population tire maintenant ses reve- nus d’une plus grande variété d’activités et non plus seulement de la pêche et de l’agriculture. Les petites entreprises emploient un grand nombre d’Acadiens, notamment dans le domaine de la cons- truction, du transport, de l’entretien et de la réparation des auto- mobiles, de la restauration, du commerce, etc. L'industrie touris- tique se développe aussi dans quelques localités, dont Rustico-Nord (situé en bordure du Parc national) et Mont-Carmel, site du Village pionnier acadien (construit en 1967). Le domaine coopératif, organisé au cours des années 30, demeure très vivant chez les Acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard. Presque toutes les communautés acadiennes possèdent une caisse populaire 233