La quête de la Chandeleur était toujours suivie d’un repas quelconque préparé à même une partie ou la totalité des aliments ramassés par les quêteurs. L’ampleur qu'il prenait dépendait surtout de l’objectif de la quête. Si on avait couru la Chandeleur uni- quement dans le but de tenir un festin, alors le repas était plus imposant que si l’on avait quêté principalement pour don- ner aux pauvres. Dans ce cas, le repas était réduit à un goûter servi en fin de soirée. Le repas se prenait d’ailleurs presque toujours dans le cadre d’une soirée de di- vertissements. Il fallait donc qu'il ait lieu dans une maison disposant d’une grande cuisine capable d'accueillir un bon nombre de gens. Il fallait aussi s'assurer, en choi- sissant l'endroit, qu'il y ait quelqu'un de disponible pour préparer la collation. De dire Jean-François Arsenault, “ils allaient pas aller chez des vieux qui seraient seuls, qui seraient pas capables de faire ça. Ils voulaient quelqu'un, une jeune femme qui pourrait s’occuper de leur faire un 81