non à avoir une danse à la maison. La soi- rée a donc eu lieu ailleurs, probablement chez Ferdinand Arsenault la jeunesse se rencontrait souvent. D’après Mme Arse- nault, ces veillées se passaient à jouer à des jeux, à dire des devines, à chanter et à danser84,

Alyre Chaisson de Saint-Edouard ne manquait pas ces soirées des plus endia- blées dans son coin de pays. Il y avait habi- tuellement deux ou trois violoneux ainsi que des joueurs d’harmonium, d’har- monica et de cuillères. Monsieur Chaisson se souvient qu’une année une bagarre s’est élevée pendant la fête de sorte que les fê- tards durent rentrer chacun chez eux avant même le réveillon servi. Les gens furent cependant invités à aller partager un repas le lendemain pour compenser celui qui avait été raté la veille85.

84. Ibid., ms. 127. 85. Ibid., ms. 233.

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