non sans regret. Mme Clarisse Arsenault d’Urbainville disait au folkloriste Luc La- courcière en 1957 qu'elle trouvait regret- table que l’usage se soit perdu car, selon elle, il s'agissait d’une bonne manière de garder ‘le monde réjoui ensemble100”, Mais la société, toujours en état de change- ment, se débarrasse graduellement de tra- ditions au fur et à mesure qu'elles ne con- viennent plus, autant pour des facteurs d'ordre social que pour des motifs de nature économique. Ainsi, la quête de la Chandeleur s’est éclipsée une fois que son impact communautaire eut diminué suite à d'importantes transformations socio- économiques au sein des communautés acadiennes.

100. A.F., coll. Luc Lacourcière, enreg. 3429.

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