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Par un beau jour qu'il était à la pèche, Le temps avait aucun’ mine de tempête. Après avoir terminé sa journée,
En s’en allant sa chaloupe a sombré.
Ah ! si d'un mot l'homme (ne) pouvait décrire Du pauvre enfant, la frayeur, le délire,
En se voyant lancer dans un instant
En face de son juge tout-puissant.
Une de ses sœurs a appris(e) la première, Par les journaux la nouvelle de son frère. Et aussitôt elle a ‘te s'informer
Si la nouvelle était la réalite.
Elle a apprise la vérité réelle.
Elle a écrit une lettre à son père
Lui demandant de ne pas trop s 'attrister Mais que son cher frère Pierre était noyé.
En apprenant la nouvelle de cette lettre, Ce pauvre père faillit perdre la tête.
«Mon Dieu! dit-il, là, que c’est affligeant, Ce cher enfant est mort sans sacrements. »
Quand ils apprirent la nouvelle à sa mère, Elle adresse au ciel(e) cette prière:
«Très Sainte Vierge, ne l’abandonnez pas, Priez Jésus de lui tendre les bras.
Ô Sainte Vierge! 6 Mère protectrice!
De votre enfant soyez médiatrice,
Votre cher fils veuillez intercéder,
De ses péchés que Dieu daigne lui (pardonner. »
[Il s’est noyé dans le temps du Carême, Où Jésus-Christ a souffert tant de peines. Ce doux sauveur a versé tout son sang Pour le salut de tous ses chers enfants.
Consolez-vous et séchez toutes vos larmes. Priez Jésus et ayez confiance,
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