10. 11: 12; Par un beau jour qu'il était à la pèche, Le temps avait aucun’ mine de tempête. Après avoir terminé sa journée, En s’en allant sa chaloupe a sombré. Ah ! si d'un mot l'homme (ne) pouvait décrire Du pauvre enfant, la frayeur, le délire, En se voyant lancer dans un instant En face de son juge tout-puissant. Une de ses sœurs a appris(e) la première, Par les journaux la nouvelle de son frère. Et aussitôt elle a ‘te s'informer Si la nouvelle était la réalite. Elle a apprise la vérité réelle. Elle a écrit une lettre à son père Lui demandant de ne pas trop s 'attrister Mais que son cher frère Pierre était noyé. En apprenant la nouvelle de cette lettre, Ce pauvre père faillit perdre la tête. «Mon Dieu! dit-il, là, que c’est affligeant, Ce cher enfant est mort sans sacrements. » Quand ils apprirent la nouvelle à sa mère, Elle adresse au ciel(e) cette prière: «Très Sainte Vierge, ne l’abandonnez pas, Priez Jésus de lui tendre les bras. Ô Sainte Vierge! 6 Mère protectrice! De votre enfant soyez médiatrice, Votre cher fils veuillez intercéder, De ses péchés que Dieu daigne lui (pardonner. » [Il s’est noyé dans le temps du Carême, Où Jésus-Christ a souffert tant de peines. Ce doux sauveur a versé tout son sang Pour le salut de tous ses chers enfants. Consolez-vous et séchez toutes vos larmes. Priez Jésus et ayez confiance, 187