214 18. 14. 19° 16. À la côte de l'église Il était venu terrir. Is l'ont ramassé À la côte [ils] l'ont amené. Ces parents avertis De venir voir leur enfant. Son père y va grand train, C'était pour la dernière fois, Et c'est bien malaisé Quand il faut voir son très cher fils Qui était noyé. Le monde s’est empressé De venir voir leur ami. Grand Dieu! quelle pitié, Il était défiguré. IIS l'ont enseveli Avec cérémonies. À quatre heures du soir On partit pour le mettre en terre, On était bien dix-huit voitures, C'était bien pour l'accompagner. Sa mère qui est au cimetière Ne fait que pleurer. «Quelle consolation Dans notre affliction! Il faut en remercier La Divine Trinité, Nous l'avons ramené Et on peut l’enterrer, Car il faut bien le croire, C'était sa destinée. » Dieu veut nous faire voir Qu'il peut tout par son pouvoir, Qu'il pouvait faire périr Un jeune homme très prudent. Ayant donné l'idée D'’aller se confesser Pour mieux se préparer