44 PAR UN DIMANCHE AU SOIR
Elle leur confiait aussi qu’elle n'avait plus le goût de composer une chanson comme celle qu’elle avait faite au début de son séjour. Évidemment, elle était devenue dépressive. Elle voulait d’ailleurs mourir. Selon Florence, sa mère avait toujours dit : (Quand je serai plus capable de rien faire, je veux mourir»
Étant donné l’état de santé de Léah, ses jours étaient comptés.
Victime d’une défaillance cardiaque, elle rendait son dernier soupir le 30 juillet 1986. Elle avait 87 ans.
*X*++k+ +
Léah Aucoin Maddixincarnait véritablement une source d’éner- gie positive. On ne pouvait deviner qu’elle avait essuyé de dures épreuves au cours de sa vie. Elle prenait les choses du bon côté et elle avait le don de communiquer sa joie de vivre. Son souvenir demeu- rera longtemps très vivant chez tous ceux et celles qui ont eu le bonheur de la connaître.
Dans les chapitres qui suivent, on pourra apprécier davantage la personnalité enjouée de cette Acadienne de l’Île-du-Prince-Édouard par le biais de ses chansons et de ses contes.
Notes
j> Cent cinquantième anniversaire de la paroisse N.-D. du Mont-Carmel, Île-au-Prince- Édouard, le 25 juillet 1962, 1812-1962, [s.1.] : {s.n.], 1962, p. 14.
2. Journal of the Legislative Assembly of Prince Edward Island, 1857, appendice U.
3. D'après le généalogiste Stephen White du Centre d’études acadiennes de l'Université de Moncton, Jean est né le 6 mai 1748, fils de Paul Aucoin et de Marie-Josephe LeBlanc. Il a été baptisé à Grand-Pré sous le nom de Jean-Charles Aucoin.
4. À l'instar de plusieurs autres «Léa», elle a éventuellement ajouté un «h» à son nom pour l'écrire à la mode anglaise, car les anglophones confondaient souvent Léa avec Léo.
5. Coll. Joseph et Hélène Gallant, Wellington, janvier 1980.