68 PAR UN DIMANCHE AU SOIR La Peur J=ine timbre : Quand trois canes vont aux champs. C'é-tait par un'bell'soi-rée, Lé-ah s'fourre en têt' d'al-ler veil - ler. Sus Fi - ——— dèl'ell' s'en a ‘té Voir siell'pour - raitse trou-verd'lacom-pa - gnie. Thel-ma a dit à sa mèr' d'y al - ler, «Moi, j'ai ben qu'trop l'rhum' pour al-ler veil - ler.» . C'était par une belle soirée Léah se fourre en tête d’aller veiller. Sus Fidèle, elle s’en a ‘té Voir si elle pourrait se trouver de la compagnie. Thelma a dit à sa mère d’y aller, «Moi, j'ai ben qu’trop le rhume pour aller veiller.» . Par sus Raph'’el quand ils ont passé, Icitte faudra y rentrer. Margaret était comme un enfant, Elle avait pas sorti du printemps. La minute qu’ils y ont demandé, D'un instant, elle était parée. . Is ont dit : «ll fait assez beau, J'partons pour aller par sus Agno.» Là, on peut toujours s’enjoyer, La Roséline est si Zively. Ils ont souvent de la compagnie Parce qu'ils se faisont tant aimer. . Ah! la soirée a passé assez vite Parce qu’ils aviont arrivé là après huit. Toutes paraissaient ben s’enjoyer À toutes les entendre parler. Y en avait qu’étiont pas dégreyés Ils disiont qu’ils étiont pas changés. . Mais Léah valait pas mieux, Elle avait pris sa petite robe bleue. Elle était toujours à regarder Sa petite brooch à moitié carrée. Elle avait pas dans l’idée Qu'elle allait se faire épeurer. . Quand dix heures a arrivé Kate a dit : «Faut s’en aller.» Léah demande pour son vieux fanal «Que j'allume avant je m'en alle.» Mais la minute qu’il a pris en feu, Là, j'vous dis, c’était pu un petit jeul . Quand ils ont arrivé à moitié chemin, Ils ont vu venir quelqu'un. C'était si drôle amanché On ne connaissait ni tête ni pieds. Ils avont eu assez peur Ça yeux a fait débattre le cœur. . Kate dit à Margaret : «Viens marcher avec moi Si Léah fait sa folle comme ça. Quoi c’est utile de s’épeurer Quand ça nous a seulement pas touchées.» Mais Léah hurlait assez fort Pour réveiller toutes les morts.