LÉAH MADDIX, LA CHANTEUSE 111
Saviez-vous grand-père Martin
J=#106
Sa-viez- vous grand-pèr" Mar - tin, Ma femme est mort à ma -
tin? Lespu - nais's sont v'nues d'quatr'cents mil- les, C'est pour dé-truir'no-tre
ville. Dring drang, dring dro, Ô ca-ma- rades, a- mis, bu- vons.
1. Saviez-vous, grand-père Martin, 3. Si j'pouvais écrire en latin, Ma femme est morte à matin? J'écrirais aux maringouins Les punaises sont v’nues de quatre cents milles, Pour qu'ils viennent avec leurs grands becs, C'est pour détruire notre ville. C'est au son de la trompette. Refrain : 4. Pour qu’ils viennent avec leurs grands becs, Dring drang, dring dro, C’est au son de la trompette. camarades, amis, buvons. Et si j'pouvais écrire en anglais, 2. Les punaises sont v'nues de quatre cents milles, DR ence C'est pour détruire notre ville. 5. Si j'pouvais écrire en anglais, Si j'pouvais écrire en latin, J'écrirais aux Irlandais Ah! j'écrirais aux maringouins. Pour qu'ils viennent dans notre pays
Avant que nous sommes toutes détruits{.
Le Poisson et l’Alouette
Léah Maddix m'a chanté Le Poisson et l’Alouette et les deux chansons qui suivent en mai 1973 alors que je tentais, pour une première fois, un enregistrement avec Florence Bernard et Imelda Arsenault, deux autres chanteuses d’Abram-Village. La rencontre avait lieu chez cette dernière et s’est avérée un succès et une véritable partie de plaisir. J'ai recueilli cette fois-là une quinzaine de chansons et deux contes. Les trois femmes m'ont d’abord chanté quelques complaintes traditionnelles, mais rapidement elles sont passées à des airs plus gais et entraînants, turlutant et accompagnant certaines chansons en tapant du pied. Rieuses, Florence et Imelda avaient de