LÉAH MADDIX, LA CHANTEUSE 117

Tortillez-vous belle

Voici une version assez particulière d’une chanson folklorique française très bien connue qui commence habituellement par :

Mon père avait un champ de pois J'en cueille deux, j'en mange trois.

Elle se chante sur de multiples airs et avec autant de refrains. Le scénario varie aussi et certaines versions sont fort grivoises.

La version de Léah est singulière en ce sens que l’histoire se termine différemment des scénarios connus, autant à l'Ile qu'ailleurs. Généralement, l’ami de la malade se fait attendre, mais arrive enfin et renouvelle ses amours. Mais, c’est le contraire qui se passe dans la chanson de Léah : le galant vient lui annoncer qu'il ne veut plus poursuivre la relation. Il est possible que ce dénouement soit du propre cru de Léah. Je dis cela, car elle m’a avoué que dans le cas de certaines chansons, elle avait composé des couplets pour pallier des trous de mémoire.

Tortillez-vous belle J = 96-108

J'ai ‘té ma- lade au litsix mois, Tor-til-lez-vous belle et tor-til- lez-vous

pas. J'ai ma - lade au lit six mois. J'ai 'té’n dan-ger de__ mou - rir.

Refrain après le dernier couplet

Tor - til - lez- vous belle et tor-til- lez- vous pas, Tor-til- lez- vous Rall.

belle et tor-til-lez-vous pas, Tor-til-lez- vous belle et tor-til-lez- vous pas.

le J'ai "té malade au lit six mois, 2. Toutes mes parents veniont me voir, Tortillez-vous belle et tortillez-vous Pas. Tortillez-vous belle et tortillez-vous pas.

J'ai 6 malade au lit six mols. Toutes mes parents veniont me voir. J'ai 'n danger de mourir. J'ai 'n danger de mourir.