118 PAR UN DIMANCHE AU SOIR

3. Celui que j'aime n’y venait pas, Tortillez-vous belle et tortillez-vous pas. Celui que j'aime n’y venait pas.

J'ai ‘té ’n danger de mourir.

4. Par un beau jour, je l’ai vu venir, Tortilez-vous belle et tortillez-vous pas. Par un beau jour, je l’ai vu venir.

J'ai ’n danger de mourir.

S. Quand qu’il m’apprend la triste nouvelle, Tortillez-vous belle et tortillez-vous pas. Quand qu’il m’apprend la triste nouvelle. Là, mon cœur s’en va mourant.

C'est dans Paris

6. Quand que je serai enterrée, Tortillez-vous belle et tortillez-vous pas. Quand que je serai enterrée,

Un monument vous metterez.

7. Sur ce monument vous écrirez, Tortillez-vous belle et tortillez-vous pas. Sur ce monument vous écrirez :

Elle est morte le cœur cassé.

Refrain après le dernier couplet : Tortilez-vous belle et tortillez-vous pas, Tortillez-vous belle et tortillez-vous pas, Tortillez-vous belle et tortillez-vous pas.

Léah Maddix a appris la chanson C’est dans Paris de sa mère. L'histoire tourne autour du thème de l’amant refusé par le père, motif commun à plusieurs chansons du répertoire traditionnel français. Celle de Léah est d’ailleurs assez bien connue en Acadie comme

ailleurs au Canada et en France.

C’est dans Paris

J=176

EX PEN

C'est dans Pa - ris ya t'u-ne bru-ne,Lesyeuxplus bril-lants que la lune. Je

ne vas pas la voir quand-te je veux, C'est la seul' que mon cœur ai-me.

1. C’est dans Paris y a t’une brune, Les yeux plus brillants que la lune. Je ne vas pas la voir quand-te je veux, C’est la seule que mon cœur aime.

2. Et par un beau dimanche au soir, j'ai ’té la voir, Je l’ai trouvée seul’ dans sa chambre. Dormez-vous, sommeillez-vous? Petit cœur doux, y pensez-vous?

3. Non, ni je dors, ni qu’je sommeille, Toute la nuit, mon esprit veille. Toute la nuit, je pense à toi,

Petit cœur doux, marions-nous.

4. En as-tu parlé à ton père Et aussi à ta si tendre mère? J'en ai parlé, j'en suis refus, À des amours pensons-y plus.

S. Je m’en irai dans l’ermitage, Ma nourriture s’ra des herbages. Ah! mon pain sera des pleurs, Et là, je vivrai en langueur!°.