LÉAH MADDIX, LA CHANTEUSE 121

populaire et qui n’avait rien pour encourager les nouveaux époux qui venaient de se jurer fidélité pour la vie. Elle commençait par «C’est le jour du mariage, c’est le seul jour de bonheur». Dans une autre de ces «complaintes» de mariage, la mariée pleurait la perte de sa vie de jeunesse à l’abri du toit paternel en s’engageant dans la vie conjugale pour le meilleur et pour le pire. Cette chanson est fort bien répandue dans les pays francophones. Léah m'en a chanté trois couplets bien qu’elle en compte généralement davantage.

La chanson du mariage J = +76

Le lend' - main de ses noces, Elle a pris - (e) son pa -

quet. Ell' s'en

va tà la por-te, Son pe - tit. cœur pleu -

PES

rait. «Oh! que je re - gret-te l'en - droit, L'en - droit de ma nais -

PEù

san - ce, Là où j'ai eu tant deplai - sir-(re) Et de ré - jouis - san - ce»

1. Le lend’main de ses noces, 3. — Ce qui me fait d'la peine,

Elle a pris son paquet. C'est lorsqu'on est mariée,

Elle s’en va t’à la porte, Qu'on s’y trouve bien ou mal,

Son petit cœur pleurait. Il faut toujours y rester.

«Oh! que je regrette l'endroit, Ô grand Dieu! m'y voilà plongée

L'endroit de ma naissance, C'est dans le mariage,

Là où j'ai eu tant de plaisir Ô grand Dieul m'y voilà plongée

Et de réjouissance.» Pour le reste de ma vie.

2. Son père lui dit : «Ma fille, Qui c’qui vous a donc forcée? Qui c'qui vous l'a fait prendre Malgré votre volonté? Je n'vous al-t:il pas toujours dit Que dans le mariage I] fallait prendre du souci, Quitter le badinage.