140 PAR UN DIMANCHE AU SOIR
Elles se sont mises à faire d’autres crêpes. Quand qu’elles avont arrivé, les crêpes étiont encore mangées!
— Mais qui est-ce qui a fait ça? — Ça doit être le chien. Elles ont pris le chien, elles l’ont jeté dehors.
Et la, elles ont encore fait des crêpes. Quand elles avont arrivé là, c'était plus comique, il y avait d'autre chose dans la maison! Elle a dit :
— J'avons resté les portes ouvertes.
Comme de fait! Elle va regarder sous la couchette. un voleur! Elle a dit à la petite :
— Va chercher mon père et ma mère. Moi, je vais rester ici.
Ça fait, la petite fille a parti pour aller chercher son père et sa mère. Elle était là qu'elle parlait avec la lampe — dans ce temps-là, c'était des lampes — puis elle disait :
— Ma lampe, ma lampe,
Quand j'étais petite
Ma mère me cherchait des poux. Mon père et ma mère Revenez-vous-en vite,
Les voleurs allont me manger!
Ils répondiont :
— Espère, espère, espère Quand j’aurons mangé notre crêpe!
Elle horlait encore plus fort :
— Ma lampe, ma lampe,
Quand j'étais petite
Ma mère me cherchait des poux. Mon père et ma mère Revenez-vous-en vite,
Les voleurs allont nous manger!
Et là, en même temps, l'homme et la femme avont arrivé. Ils ont demandé où est- ce qu’il était, le voleur. Elle leur a dit. Puis ils l’avont tué”.
Les Voleurs
Le personnage principal du conte qui suit est une autre fillette aux prises avec des voleurs. Mais dans cette histoire, la pauvre petite s’en tire moins bien que la fillette du conte précédent, bien qu'elle évite le sort qui lui était réservé, c’est-à-dire d’être mangée.
Dans les contes traditionnels que l’on racontait jadis aux enfants, le mal côtoyait presque toujours le bien. Par exemple, les méchants étaient souvent cruellement tués. C'est le cas dans ce