148 PAR UN DIMANCHE AU SOIR Quand qu'elle a été loin assez là, qu’elle avait plus de blé, elle a dit : — Moi, je suis assez fatiguée, je peux plus avancer. Le père a dit : — Couchez-vous. Ça fait, Ç'a encore été pareil, il s’a sauvé. Quand qu’ils se sont réveillés, voilà encore le petit garçon désespéré! Bien elle a dit : — Je suis pas en peine. On va s’en aller pareil, pareil comme hier. Ils ont commencé à s’en revenir, puis commence à marcher, puis les petits oiseaux aviont-ils pas mangé le blé! Là, il y avait plus de chemin. Puis marche, et puis marche, et puis marche qu'il faisait noir. Ç’a venu qu'ils saviont plus quoi faire d'eux. Elle était au désespoir, elle aussi. Ils ont vu une petite maison. Elle a dit : — Il y a pas autre chose; allons voir qui reste dans cette maison-là. Ils avont arrivé là, ils ont cogné à la porte. La vieille a dit : — Savez-Vous pas que c’est une maison de géant? C’est bien dangereux, mais rentrez, puis je vous cacherai là. Quand qu'il dormira, je vous avertirai, puis vous vous en irez. Ça fait, bientôt le vieux géant arrive en faisant des gros pas, puis je te dis qu’ils trembliont tous les deux. Ça fait, quand qu’il a été fatigué, il a été se coucher. Après une élan, quand qu'il a dormi, la femme a été là, elle a dit : — À cette heure, voilà le temps, allez-vous-en! Bien pour vous en aller, quoi ce qui est le pire, faut vous passiez une rivière. J'avons un petit chien ici, magique, il va tout tarir la rivière, puis là, passez puis allez-vous-en. Ça fait, ils ont parti, et quand ils ont fermé la porte, ça réveille le géant! Là, il était fâché, puis son petit chien était parti, et il avait pas autre chose que prendre la grande truie. Ça fait, il a parti. Il les voyait. Quand ils ont arrivé là, eux, le chien magique a tout bu la rivière. [Ils ont traversé et l’eau est revenue.| Quand que le vieux a arrivé à la rivière : — Marche, marche, marche, ma grande truie, tu en auras un et moi deux! Et puis : — Marche, marche, marche, ma grande truie, tu en auras un et moi deux! Quand il a arrivé là, il a dit aux petits enfants : — Faisez-lui avaler la rivière. Ils ont pas fait ça. À la place, ils ont fait venir plus d’eau encore, puis le vieux géant s’a neyé. Et puis les deux petits enfants s’avont sauvé. Au lieu d'aller avec leur Pie puis leur maman, ils avont été avec la femme du géant, puis là, ils viviont à leur aise Le Violon Voici l’histoire d’un petit voleur rusé qui, par un moyen assez original, tente de dérober le précieux violon d’un pauvre couple. Son truc échoue cependant et les vieux le gardent prisonnier le temps de l’engraisser avant de le manger. Mais le coquin a plus d’un tour dans