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4 ; tenue des livres, 2; arithmétique, 18 ; histoire et -géogra- phie, 13; histoire naturelle, 2 1/2; musique, 2 ; morale, 2 ; hygiène et tempérance, 3 ; exercices physiques, 1 1/2 » (1).

. Et le français ? Il ne paraît qu’au neuvième degré et sur le même pied que les langues mortes ; comme ses deux sœurs classiques, il reste toujours facultatif et tout élève pourra obtenir tous les diplômes de l’école normale sans savoir un

ART NE ET RE EM TE

seul mot de français. Il faut cependant faire une exception

PRE

pour l’île du Prince Edouard qui, bien que les Acadiens y soient beaucoup moins nombreux, inscrit le français 4 comme matière obligatoire aux différents examens des brevets

d'enseignement (2). Dans cette province, comme dans les deux autres, il ne s’enseigne que pendant les quatre derniers : 11

degrés, et en anglais, et par suite dans les écoles supérieures situées dans les villes et dans quelques grands villages seule- ment. Remarquons encore que plus des deux tiers des élèves

1

abandonnent l'école avant d'arriver au degré VI et plus des À quatre cinquièmes, avant le degré IX. e Degré I. Degré VI. Degré IX. À

Nouvelle-Écosse, 30.127 9.142 5.400 È Nouveau-Brunswick, 15.747 3.488 1.400 (3) 4

Faute de statistiques, il nous est impossible d'établir

rigoureusement les mêmes comparaisons pour les élèves acadiens ; cependant, à en juger par des conclusions à peu près certaines, ces proportions seraient encore moins Conso- lantes, quant il s’agit d’eux. Au Nouveau-Brunswick, les com-

(1) Bingay, p. 100. (2) Annual Report on education. P. E. I. 1923, p. 45 et 60 C. (3) Annual Report on education, p. 89.

,