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vement doux pour le Canada. Vaste édifice aux couloirs larges et clairs, il possède de spacieuses salles de classes et d’études, le jour pénètre à flots par de larges et nombreuses fenêtres.

II. Collèée du Sacré-Cœur.

Ce que font les Eudistes pour les Acadiens sur les bords de la baie de Sainte-Marie, ils le font aussi sur les bords de la baie de Chaleurs par leur collège du Sacré-Cœur. Remar- quons la merveilleuse situation de nos trois collèges acadiens. Alors que le pays n’avait pas encore de collège français, le père Lafrance, comme il convenait, plaça son collège au centre même de l’Acadie, à Memramcouk se rencontrent les grandes lignes des chemins de fer, qui alors commençaient à se construire rayonnant de la Nouvelle-Écosse, du Nou- veau-Brunswick, de Québec et des États-Unis. Un service régulier de bateaux et de trains le met en communication avec l’île du Prince Édouard. De plus, Memramcouk se trouve être l’un des cinq principaux centres français de l'Acadie.

Les Eudistes ne songeant qu’à servir leur pays d'adoption,

se portèrent, eux, à l'extrémité de la Nouvelle-Écosse, lieu

historique des premiers colons français en Acadie et, mainte- nant encore, le principal centre acadien de cette province. Church-Point, situé sur la voie ferrée de ceinture qui encercle toute la partie sud de la province, se trouve aussi en relation avec le reste de la Nouvelle-Écosse et du Cap Breton ; par mer, il communique avec le Nouveau-Brunswick par Saint- Jean, et avec les États-Unis. Afin de rayonner plus largement, sans nuire à ses deux aînés, le collège du Sacré-Cœur s’est fixé à l’autre extrémité des provinces maritimes. Personne

n'ignore que le comté de Gloucester contient un groupe aca-

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