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COUVENTS DE LA CONGRÉGATION DE NOTRE DAME EN ACADIE (Suite) 1 $ . Degrés Libre Situation. Fondation. Fondateurs. Professeurs. Élèves. enseignés. ou non.
l'abbé : Mabou. 1887 K. Mac Donald, 5 75 12 B New Glasgow. 1887 M9r Cameron, - 13 465 12 À libre. Sydney- l’abbé Mines. 1900 Mac Kinnon, 21 966 12 A Whitney- l'abbé Pier. 1902 Neil Me Donald, 33 1.026 12 À l'abbé à Inverness. 190% A. L. McDonald, 13 593 12 A
Les quatre premiers couvents indiqués sur ce tableau ne comptent que des élèves français, tandis que, dans les autres,
, aux français qui sont la majorité se mêlent plusieurs anglais.”
Les programmes de la plupart de ces écoles, qui conduisent à l’école normale, devaient naturellement exercer une grande influence en Acadie, Il serait cependant injuste de prétendre, comme quelques-uns l’ont fait, que ces religieuses, de parti- pris, aient travaillé à l’anglicisation des Acadiens. Reconnues comme institutrices officielles et recevant les subsides de la province, elles n'ont fait que mettre en pratique les pro- grammes des écoles qui, en Nouvelle-Écosse, ne comportait pas, ou presque pas de français jusqu'en 1902, et encore assez peu depuis. En outre, à ses débuts la congrégation pos- sédait peu de professeurs capables d’enseigner utilement le français ; cependant plusieurs Acadiens voyaient avec peine certaines de leurs jeunes filles entrer à Halifax, où, après quelques années passées en communauté, elles oubliaient complètement leur langue maternelle. Une autre cause con- courait à tarir la source des professeurs françaises : la congré- gation possédait aux États-Unis des écoles où elle envoyait des jeunes Acadiennes parce que là, dans ce pays anglais, les programmes des hautes classes faisaient une plus large place