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et plus de 380 orphelines et 270 orphelins y ont reçu en plus la nourriture et le vêtement, la plupart gratuitement ; 300 jeu- nes filles y ont préparé leur brevet d'enseignement (1), tandis que nombre de petits garçons en sortaient pour suivre les cours commerciaux ou classiques dans les collèges. L'an dernier, les registres accusaient la présence de 166 filles dont 113 pensionnaires, et de 117 garçons. Il serait injuste, en parlant de ce couvent, de ne pas mentionner le nom de Mgr. Dugal. P. A. V. G., curé de Saint-Basile depuis 1880, qui a eu une « part prépondérante » dans le « développement de cette institution bénie » (2).
L'Hôtel-Dieu de Tracadie, fondé en 1868 pour les soins des lépreux, recueillit dès le début quelques petits orphelins et se chargea de l’école paroissiale jusqu’en 1886. Deux ans plus tard, il ouvrait des classes régulières, mais le magnifique pensionnat actuel ne date que de 1912. La moyenne annuelle des élèves varie entre 230 et 240, parmi lesquels une quaran- taine de petits garçons et une centaine de filles pensionnaires ; les autres, externes, viennent de la paroisse même. Les cours comprennent tous les degrés des écoles publiques et prépa- rent à l’école normale et à l’université. Cependant ce couvent reste indépendant du gouvernement, dont il ne reçoit aucune subvention. Les élèves, qui le désirent, peuvent y faire un cours commercial donné surtout en anglais, tandis que, dans toutes les autres classes, le français est l’objet de soins tout particuliers. Quant à l'installation matérielle de la maison, il est difficile de trouver mieux.
(1) Souvenir du cinquantième anniversaire, p. 12. (2) Notice historique, p. 24.
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