— 920 — & TN RS : LU € Dernières fondations de couvents. En 1905, les Filles de la Sagesse, dont la maison mère ‘est à Saint-Laurent-sur-Sèvres, Vendée, ouvrait à Edmunston ün couvent qui reçut d’abord 125 élèves, tous de la ville. Le nombre de ceux-ci augmentant, il fallut, en 1911, ajouter une nouvelle aïle au premier bâtiment. Aujourd'hui, ce couvent réunit: plus de cinq cents élèves répartis dans les douze degrés ‘du cours officiel, sous la direction de quinze religieuses. Nous savons que cette congrégation possède quelques autres mai- sons tout près d'Edmunston, mais malheureusement pour nous, de l'autre côté de la frontière canadienne ; l’Acadie serait pourtant si heureuse de voir cette congrégation établir chez elle d’autres couvents semblables à celui d'Edmunston. Les religieuses de Jésus-Marie, qui ont déjà plusieurs maisons très florissantes dans la province de Québec, arri- vèrent en 1918 à Lamèque pour prendre possession d’un couvent que les braves Acadiens et leur curé M. A. Trudel, leur avaient construit. Le pensionnat compte une cinquan- taine de jeunes Acadiennes ; mais le nombre des externes, petits garçons et petites filles, est plus grand. Sans être une école officielle, ce couvent suit les programmes de la province et prépare les jeunes filles à l’école normale, et les petits garçons à l’enseignement des collèges. Le français y est mieux enseigné que dans les écoles publiques ; aussi la paroisse de Lamèque se félicite-t-elle de posséder un tel établissement avec des religieuses si dévouées. Saluons avec amour à son berceau la plus jeune congré- gation acadienne, fondée en 1923 par M. Melanson, curé de Campbellton, dans le dessein de propager l'éducation fran- LT SES