rares. Les statistiques officielles indiquent clairement la vic- toire graduelle des berceaux acadiens. 1881 1901 1921 . Anglais : 401.264 … MA4M3 . 467.218 Nouvelle-Écosse 4 : ; Français : 41.219 45.161 56.619 ÿ ( Anglais : . 264.598 251.141 266.765 Nouveau-Brunswick À L 4 top rançais : 56.635 79.979 421.411 : : Anglais : 98.241 99.393 76.644 Ile du Prince Édouard ‘ ; Français : 10.751 13.866. 11.971 ; - Anglais : 764.002 754.947 810.627 Les trois provinces £ ; Français : 106.694 139.006 189.701 Dans ces statistiques sous le titre d’Anglais entrent tous ceux qui ne sont pas français : Italiens, Allemands, Indiens, Nègres, etc. Et encore, si cette population reste la plus nom- breuse, elle doit cette supériorité aux nombreuses immigra- tions qui ont eu lieu depuis la conquête de 1759, tandis que la population française vient entièrement des quelques échappés de la grande tragédie de 1755. Voici le pourcentage de l’aug- mentation de la population des provinces maritimes pendant ces dernières années : é 1881 à 1901 1901 à 1921 Population totale : | 4 /o 12 0 « anglaise : fa, 0/0 8 0/0 « française : 32 0/0 36 9/0 X. —_ Demain. L'avenir s'annonce donc plein d'espérance. Persécutés dans leur langue depuis plus de deux cents ans, les Acadiens s’y sont attachés avec d'autant plus d’ardeur. Privés de tous leurs biens, dans leur désespoir ils ont embrassé, dans la même étreinte et presque avec le même amour, leur foi et