1889 ces pique-niques avaient ramassé 1,200 :5. On lisait dans «The Examiner», le 2 aofit 1889 (p.2, col 2) : «Tignish Notes : Le pique— nique :21 Palmer, Road fut un tres grand succes, on a fait au dela de 1,800 $ pour l’Eglise. On y trouvait toutes sortes d’amusements. Le comité a dépensé beaucoup d’energie afin de s’assurer que tout le monde s’amuse autant que possible. Les repas étaient excellents. La grande question du jour, «L’homme peut—il voler?» a pratiquement été répondue par Laurent Doucette. L’invention de sa machine volante est vraiment magnifique...»
Cela pourrait suggérer qu’on songeait déja a batir une plus grande église avant le feu de 1890 et la premiere aurait pu devenir une salle paroissiale comme ce fut 1e cas a Tignish en 1861. Le genre et le contenu de la publicité dans le «Pioneer» de Summerside 1e 6 juillet 1891 nous suggerent que le comité et la paroisse en général étaient vraiment compétants dans l’organisation d’un pique—nique. 11 y avait meme un train spécial qui partait dc Summerside en 1891 , et en 1894, i1 partait de Charlottetown pour servir a la transportation de ceux et celles qui voulaient «pique—niquer».
On peut donc conclure que le pique-nique était, «le grand e’venement» de l’année. Pour 1e reste de l’année, les activités sociales se passaient en famille. On jouait au cartes, on racontait des his- toires et on avait des «soirées», on s’amusait beaucoup surtout a l’occasion d’un mariage. On veillait les morts a la maison et on en parlait en bien mais parfois en exagération. Larry Gorman, compo- siteur de chansons prenait part souvent a ces soirées méme si on hésitait a l’inviter parfois (Gull Decoy), parce qu’il était tres intélli— gent compositeur et ses chansons avaient beaucoup d’humeur. 11 y avait des chansons qui concernaient la mort d’un certain individu, par exemple, «Complainte Sur la Mort de Jerome Maillet» par Laurent Doucette.
11 y a tres peu de témoignage sur la pleine Vie sociale du temps, mais i1 y en avait beaucoup malgré toutes les penibles bésoignes du jour et les souffrances saisonnieres.
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