a tres bien résisté aux intempéries pendant quelques 40 ans, et ce, grace a des applications a intervalles régulieres de couches d’ocre rouge et d’huile de poisson. La derniere couche qu’on a posée en 1988 était composée d’un mélange de peinture noire et d’huile de lin, formule développée par le présent concierge, Leroy Doucette. Le
peintre n’a trouvé aucun bardeau en état de decomposition, mais une partie des lattes commengait a pourrir et avait besoin d’étre clouée de nouveau. Quant a entreprendre le peinturage du clocher, ca, c’était une autre paire dc manches, surtout en raison de sa hauteur (120 pieds). On l’avait peinturé presque chaque fois qu’on avait peinturé 1e reste de l’église. De plus, on le faisait sans méme d’échafaudage, sauf a la base 011 l’on érigeait une plate-forme pour supporter les échelles surimposées l’une sur l’autre. Aussi, on a remplacé 1a vieille fournaise par un systeme de chauffage a vapeur en 1980. Ce nouveau systeme fonctionne assez bien, a l’exception des occasions of] i1 tient a exprimer des protestations bruyantes au moment de sa mise en marche, et ce vacarme infernal devient de plus en plus perceptible vers la fin d’un prone qui semble vouloir s’éterniser.
LES ACTIVITES PAROISSIALES
Tout au cours de la premiere moitié du 20e siecle, la vie communautaire se concentrait surtout autour de l’église et de la salle paroissiale avoisinante. Chaque année, on organisait des pique— niques auxquelles assistaient des anciens paroissiens et parois- siennes en provenance d’autres parties de l’Ile, du Canada et des Etats—Unis. Des artistes présentaient des spectacles de foire en rendant visite a ces festivals a caractere local. On a souvent organise des matchs de boxe sur la scene meme de la salle paroissiale ou les murs montraient les empreintes de coups portés par des combattants. Comme de raison, les repas au homard faisaient et continuent de faire les délices du grand public.
Pendant les années 1930, on a organise des cercles d’études pour jeunes dans divers districts de la paroisse. Aussi, un rapport envoyé au diocese en 1937 par Merritt Callaghan, diplome’ de Saint-Dunstan, resume les activités des Sociétés du Saint-Nom (jeunes et adultes) qui organisaient des cercles de discussion et des divertissements pour fins d’oeuvres charitables. 11 y avait aussi une société de débats, un groupe d’Enfants de Marie, des ensembles de chant, des cercles
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