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C’était le Comte de ”St—Pierre qui avait conduit ces Colons clans l’lle St—Jean. Versvcette époque, il avait fail. la rencontre de ll’abbé de Breslay. ll pria celui—ci dc l’ac~ compagner comme missionnaire dans sa nouvelle colonie. ll n’eut pas cle 'peine a le convaincre, car l’abbé cle Bres- <lay était d’un caractére ardent et plein d’enthousiasme pour les rucles labeurs des missions du Canada; Un jeune Sulpicien, l’abbé dc Métivier, s’embarqua aveclui. Ces deux missionnaires étaient de’ja clans il’lle depuis quelques mois,’ lorsque ll’abbé cle Breslay inscrivit le premier acte dans les registres der-PgflrthLajoie:-——-le mariage de Frame gois clu Rocher, petite/Ur, 'originaire de Bretagne, et d‘Eli-v zabeth Bruneau, le l0 avril, l72l.
La source la plus immédiate de profit dans 'l’Ile. a cette époque, était les pécheries. Ce fut ce motif qui em gagea le Comte St-Pierre a venir asseoir un :le Ses éta~ blissements au havre St—Pierre, d'ont les-environs. oftraient en meme temps oles terres favorables a la culture. Au cours des années I720 et l72l, il y in‘stailla dix familles qui .toutes furent occupées a la péche. ‘C'inq autres familles s'établirent au Port Lajoie; trois 'fa'mil‘les, a la riviére du Nerd—Est (East River) et d’eux-a "la pointe de l’Est. A la fin de l’année l72l, le premier noyau de colonisation clans l’Ile St-Jean était done formé. 11 se composait de vingt families formant en, tout une centain-e' d’ind'ivid‘us,
- De cette époque, il siétablit vers ‘l’lle, deux courants d’ima
migration; l’un venant cie France, ‘l’vautre de. l'Acacl‘ie.
En I722, au Port Lajoie, une certaine étendlue de terre avait été cléfrichée, at on y voyait un petit village c-onstruit en Lois. Il consistait en une maison pour le gou~ verneur, une caserne oil logeaient des troupes, des‘ magaa- sins, des hangars, quelques maisons et une petite églis-e
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