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un des leurs monterait, chaque jour a l’autel, offrir 1e Saint Sacrifice pour le pueple acadien; c’était un 'lumineux es- poir pour nos péres.
Ce qui faisait surtout défaut chez nos ancétres, était l’instruction, et les moyens de l’obtenir. Les rterribles an- nées de derangement avaient fait disparaitre presque toute trace td’instruction parmi =les notres. Ceci fut probablement le plus grand mal‘heur de nos péres. Du fait qu’i-ls n’avaient que pen on point d’instruction, ils voyaient le chemin de tous les emplois iucratifs et de toutes les professions fermé pour leurs enfants. De ceci, a croire que ces emplois e‘t ces professions n’étaient que pour les autres, i1 n’y avait qu'un [pas a faire, et nous trouvons eette idée encore assez gé- néraiement répandue, parmi nos gens. Jusqu’en 1870, i1 n’y‘avait dans toute l’Ile, que 4 on 5 instituteurs acadiens, et encore leur instruction laissait beaucoup a désirer.
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En 1854 était élu le premier représentant acadien a la Législature Provinciale dans 'la personne de l’Hon. Stanislas Poirier. ’était done un nouveau point gagné pour nos Acadiens. Plus tard, I’Hon. M. Poirier avait l’hon‘neur de representer 1e comté de Prince 5 la Chambre des Communes 5 Ottawa pendant plusieurs an‘nées. L'Hon. Stanislas Poirier brigua les suffrages de ses électeurs dans 28 élections provinciales et fédérales et ne fut battu qu'u—
he seule fois.
L’année 1867 vit l’élection d’un deuxiéme represen- tant acadien a la Législature Provinciale, l’Hon. Josepha Octave Arsenault. M. ‘Arsenault continua de représenter son district 5 la Législature jusqu’en 1896, lorsqu’il fut
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.nommé Sénateur pour représenter 1e comté de Prince a Ottawa.
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