% i------- — 22 — a des succursales a Miscouche et a Hope River . En gene¬ ral, nos Acadiens ne comprennent pas encore assez Tim- portance de nos societes et par consequent, le nombre des membres n'est pas du tout suffisant. Maintenant, ayant fait la revue de notre situation ac- tuelle sous tous ces rapports, jetons un coup d'oeil autour de nous et tactions de comprendre quelles sont les causes de notre position pas tres brillante en ces circonstances. Et ici, nous ne parlerons pas des causes qu'il faut aller trouver dans notre histoire du passe; causes qui, sans dou- te, expliquent notre position d'aujourd'hui jusqu'a un cer¬ tain point. Nous voulons parler surtout des causes imme- diates et considerer s'il n'y a pas lieu d'ameliorer enorme- ment nos positions avec les moyens et les ressources que nous avons a notre disposition. Et d'abord, il semble que nous nous accorderons tous a dire que le manque destruction y entre pour une bon¬ ne part. Si nous nous etions mis a Toeuvre il y a vingt ans et avions fait instruire plusieurs de nos jeunes hommes pour les meilleurs emplois et pour les professions, nous n'aurions pas a deplorer notre situation assez peu brillante sous ce rapport. Nous ne pouvons pas nous en excuser en disant que nous n'en avions pas les moyens. Si vous re- gardez autour de vous, vous verrez que la plupart des Aca¬ diens qui ont fait honneur aux notres dans le clerge et les professions liberates sont les enfants de cultivateurs assez pauvres. Toutefois, ils ont reussi. Done, cette excuse ne vaut rien. II semble que lorsqu'on a la volonte ferme de faire une chose, d'ordinaire, les moyens ne font pas defaut pour l'accomplir. Cest done, il semblerait, a cause du man¬ que de volonte, d'ambition et de fierte nationale de la part des notres que nous languissons dans la situation assez