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peu brillante cl’aujourd’hui.

_~ ll est donc ad'mis que nous aVons les moyens et les ap— titud‘es pour réussir. Allons-nous avoir a dire que nos Aca— (liens cl’aujourd’hui et ole demain vont étre accusés, et cela avec preuves, d’inolifférence et de manque de volonté a légard de ce qui devrait etre leur plus pressante préoc- cupation?

Considérons, par exemple, ce que nous faisons au- jourd"hui pour notre jeunesse acadienne? Combien y en avait-il au College du Prince de Galles se préparant pour devenir instituteurs ou institu-trices dans nos écoles, a cette époque 0111 la pénurie de professeur se fit tant sentir? Pour le terme l920-l92l, il n’y avait que_ deux Acadiens et quatre Acadiennes. D’aprés not‘re population, nous au- rions dfi en avoir au moins une quarantaine. Voil‘a donc 01‘1

nous faisons piteuse figure; et les autres races le savent tres bien.

Peut-étre pensez~vous que nous av’ons plusieurs jeu— nes hommes au College St. Dunstan. Si oui, détrompez— vous. Sur 24] éleves au College St. Dunstan, l’an dernier, il n’y avait que quatorze Acadiens. Et pourtant, ales Aca— diens forment plus que le tiers de la population de ce dio— cése. , '

Que pensons-nous d'evenir si nous laisSOns ainsi se per- pétuer eet état de choses? Quand toutes les autres races font tant d’efforts pour bien instrui1e leurs enfants, quelles chances de su-cces attendent nos Acadiens sans instruction, lorsqu’il va leur fa'lloir lutter avec ces gens bien outil‘lés et

~laien entrainés? Comme toujours, nous, verrons les n6tres

a l’arriére plan, et nous entenclrons encore des. gens se plaindre que les autres races ne nous rendent pas justice, que .nos justes récla-mations sont refusées. Comment pou—