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Mais, i1 nous faut surtout, aujourd’hui, 5 nous Acan diens frangais de I'Ile du Prince Edouard, des hommes ins- truits, -—~trés instruits méme, des hommes qui. mettent leur nationalité au~dessus de l’or et des honneurs, des hommes qui puissent combattre dans les parlements, plaider devant les tribunaux,‘ conduire 1e peuple, guider ses efforts, grou- perses energies; des homrnes, en un mot. qui sont ce que le cerveau est au corps.
Et ees hommes. oil has prendrons-nous? 01‘1 allons- nous les former? C’est justement pour résoudre ce proble- me que tout dernierement, lon a fondé 'la Société St- ThOmas quuin. Cette société qui vit le jour 5 Bloom~ field, au cours d’une des séances du Congres des Institu— te'urs Acadiens de 1,116, a pour but de recueil'lir des fonds pOuri’faire instruiredes éléves acadiens méritants dans nos colleges frangais. Le clerge acadien de llle esta la tete de la nOuvelle societe et leurs efforts sont partout secondés par les iaiques dirigeants. Grace aux efforts de la société, qui n’en est qu’é ses débuts, nous avons aujourd’hui qua- t‘r‘e jeunes "acadiens qui suivent les cours du 'Collége St» Joseph, un‘autre au College St. Dunstan, tandis que M. Buote d'e Tignish poursuit son cours de théologie é Quéw bee. Si nos amis et compat‘riotes veulent seconder les ef- forts de -'cette 'société, sans aucun doute, leur réve, qui est tie mettre les Acad‘iens de l’Ile sur nu pied d’égalité avec lesautre‘s nationalités, sera bientot réalisé. L’oeuvre de la socié-té ~St—Thomas D’Aquin grandira an fur et 21 mesure
'que-leSfonds clans sa caisse augmenteront..Avec ‘l’appui
moral et l’aid'e pécuniaire de tous nos amis, nous comptons bientétwoir plusieurs prétres, médecins, avocats et autres professionnels acadiens sortir des Colleges et Universités et marcher 51 1a dé-fense de notre religion, de notre race at