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de nos droits. Cette'société devra done eontribuer clans une large mesure a rapprocher la date ole la rehabilitation complete clu petit groupe acadien d’e l’Ile St—Jean.
Si nous pouvions faire en sorte que chaque famille
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acadienne de l'lle s'abonnat a notre journal national “L’Evangéline”, tout notre peuple serait bientot conscient
de sa situation.
Si toutes nos famil‘les acadiennes OuVaient une fois p
- comprendre parfaitement la nécessité d’une bo'nne instruc—
tion pour la jeunesse notre avenir national serait assuré.
Si nos instituteurs et institutrices acadiens étaient une fois, vraiment convaincus que de leurs efforts et de leur dévouement dans nos petites écoles’ dépencl‘ en grand'e par— tie l’avenir de notre peuple, nos progres seraient visibles de jour en jour.
Si‘tous, nous connaissions notre belle et glorieuse his— toire et tout ce qui s’en dégage, comme nous le devrionsg nous ne serions pas si empressés a imiter et a fréquenter les
autres nationalités.
Et, enfin, si nous voulons apporter a la cause acadien~ ne tout l’appui qu’elle mérit‘e, il faut dévelop-per en nous et chez nos enfants, le culte et l’amour de la langue fran~ gaise. Un gran-d 'Canadien~Frangais a écrit: “Veillons
avec un soin jaloux a tout ce qui est propre a conserver ' o o l — \ 9, . a notre ldlome national, au foyer, a lecole, dans :les relatlons
mond‘aines, clans la vie privée. Et surtout, parlons notre
langue, avec amour, avec respect, avec gloire. Parlons—la
bien. Soyons les défenseurs de la langue frangaise, non seulement contre les autres, mais contre nous-memes, N’ou-
blions jamais que la conservation de. .la llangue, la culture de la langue, la lutte pour la langue, c’est la