Franquet, Louis (1 751) (Military engineer). Voyage du Sieur Franquet au Port La—Joie, au Havre de Saint- Pierre, au Port des Trois-Rivieres de l’l/e Saint-Jean Report to the Government of France in his capacity as Inspector-General of Fortifications. CHV, Vol. 9, p. 91. [Published 1924 as: Le voyage de Franquet aux iles Royale et Saint-Jean in Rapport de L ’Archiviste de la Province de Oue'bec pour 7923-24. pp. 1 1 1-40.]

Lieutenant-Colonel Louis Franquet lb. 1697, d. 1768), after a distinguished military career in Europe, got his first sight of the North American continent, when in 7 750 at the age of 53, he was posted to Louisbourg as the chief military engineer responsible for overseeing its fortifications. One year later, in August 1 757, he undertook a tour of inspection of l7e Saint-Jean, visiting its principal settlements (Port LaJoie, Riv/ere du Nord—Est, Ha vre Saint—Pierre and Trois Riviéresl recording matters relating to the defence of the colony. However, he also included much additional information on the landscape and the state of the settlement and its people ”less” he wrote in his report ”with the view of publishing it, than to serve to recall what he had seen, and to act as a personal record of the time he had spent in this part of America” Among his comments are some on the state of the forests in the areas that he visited. They are mostly concerned with the extent of forest clearance and the effect of fires on the landscape though he also includes a list of the principal tree species. Franquet was to spend the next seven years in North America, in both Canada and at Louisbourg, where he was present at the final siege in 7758. Thereafter he returned to France and retirement.

REFERENCES: Anon. (1924) Introduction to Franquet's Report, Rapport de L’Archiw'ste de la Province de Québec pour 7 923—24. pp. 1 1 1-1 2.

Harvey, D. C. (1926) The French Regime on Prince Edward Island. Yale University Press. pp. 146-62. Thorpe, F. J. (1974) Franquet, Louis. Dictionary of Canadian Biography, III: 228-32.

Port LaJoie 3 - 8 [aoflt] Le terrain de la droite de son entrée [du port LaJoie] est couvert de bois

et sur la gauche il est défriché. Avant la derniere guerre toute Ia partie défrichée était en culture, mais aujourd’hui, elle est inculte. (pp. 114-15] Na. Que les bois quelconques de chéne et autres se tireront du pays, et que la

plupart des Acadiens, maniant la hache, l'on en tirera quelques secours a la construction des ouvrages projetés. [p. 116]

At the Riviere du Nord—Est.

La Riv/ere de Pagedieg (= Pisquid)

The road from la Riviére du Nord- Est to the Havre St-Pierre.

The woods have been burnt.

Le 9e [aofit] I’on joignit l’habitation du sr Gauthier et Ie sr Buzeau, son voisin . il nous dirent que les bois qui couvraient leurs terrains ayant ci-devant été brulés en partie, ils avaient eu moins de peines a les défricher... [p. 1171

Le 10e [aoflt] Nous fumes enchantés du coup d’oeil de leur situation d’autant que toutes ces habitations sont établies sur les deux coteaux du vallon que la riviere [de Pagedieg] parcourt, que les défrichés vont en remontant la hauteur; qu’a leur sommet est un bois fourni de hétres et d'arbres francs [p. 118]

Le chemin de la au havre St-Pierre traverse des bois brfilés dans Iesquels est une grande quantité de bleuets il va aboutir au ruisseau a Comeau ou la mer forme une espece de barachois ; cet endroit est réputé le point milieu du chemin d’entre la

. veuve Gentil et le havre St-Pierre. A la sortie de ce barachois, le chemin rentre dans le bois jusqu’a l’endroit nommé la Oueue—des-Etangs of; un autre petit ruisseau forme semblable barachois, [p. 118]

Le 1 1e [aofit] Na. Que tous les bois d’entre l’origine de la riviére du Nord—Est et le

dit havre St-Pierre sont brfilés, que les habitants souffrent déja de l’incommodité de I'aller chercher au loin, lp. 1201

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